Développement applicatif : optimiser son flux de travail grâce au multi-environnements
Dans le contexte commercial moderne d’aujourd’hui, il est devenu impératif que les équipes de développement d’applications maintiennent un flux de travail optimal si elles espèrent rester pertinentes sur le marché concurrentiel. Disposer d’un flux de travail bien orchestré permet non seulement à une équipe de rester productive, mais aide également cette dernière à fournir des logiciels fiables et rapides, et donc de réduire le Time-To-Market. Mais comment s’assurer un flux de travail optimal ? Le multi-environnements peut vous y aider !
Qu’est-ce que le multi-environnements ?
Le multi-environnements va permettre de cloisonner les environnements d’exécution en plusieurs parties ne comportant pas les mêmes éléments et ne bénéficiant ni des mêmes droits ni des mêmes ressources. Pour cela, les multi-environnements doivent respecter certaines règles :
- Avoir le même OS
- Posséder les mêmes règles de sécurité
- Superviser les mêmes métriques
- Disposer de ressources système équivalentes (à l’identique pour de la préprod et prod afin d’être isoprod)
- Avoir des jobs pour chaque environnement dans lequel vous définissez la configuration de l’environnement
L’exemple le plus commun de multi-environnements se décompose en 3 environnements : environnement de développement, environnement de « pré-production » et environnement de « production ». Depuis cette base, vous pourrez ajouter de nouveaux environnements dédiés à des tâches spécifiques ou destinés à un public en particulier.
- L’environnement de développement : dans cet environnement, les développeurs vont pouvoir déployer leur code et tester les nouvelles fonctionnalités. Tous les bugs, non-respect des spécifications, features non exploitables, etc. sont traités dans cet environnement, jusqu’à ce que le code soit prêt et stable.
- L’environnement de « pré-production » : le code est déployé dans cet environnement pour contrôler son fonctionnement en situation réelle, afin de détecter les anomalies potentielles en vue de pouvoir les corriger.
- L’environnement de « production » : cet environnement est dédié aux utilisateurs finaux.
Pour garantir l’efficacité du multi-environnements, qui lui-même doit répondre aux objectifs de disponibilité et de SLA, il est nécessaire que l’accès soit limité à un nombre de personnes restreint et avec des habilitations élevées.
Comment cela se passe sur le Cloud ?
Un des avantages forts dans le cloud est de pouvoir créer des environnements facilement et rapidement en fonction du besoin. Les applications natives pour le cloud sont plus modulaires, car elles sont adaptées à la scalabilité horizontale et ont la capacité à grandir et rétrécir rapidement en fonction de l’évolution de la demande. Ainsi, le déploiement d’application dans le cloud va se faire en prenant en compte le fait que les ressources ne soit pas fixes.
Pour déployer nativement dans le cloud, il est nécessaire que les entreprises définissent des stratégies DevOps uniques, afin de mettre en place à la fois de nouveaux types de déploiements d’applications, mais aussi des processus de réflexion collaborative. Les outils DevOps mis en place doivent avoir la capacité de déployer du code dans des clouds publics, privés et hybrides (Google, Azure, AWS, etc.). Parmi les outils existants, ceux les plus rencontrés sur les providers cloud sont Jenkins, Gitlab, Ansible ou encore Kubernetes.
En conclusion
Avoir plusieurs environnements permet d’améliorer la qualité SLA de l’application, d’assurer la fiabilité du produit, de réduire et contrôler le Time-to-Market, d’assurer une meilleure sécurité grâce à un accès limité et contrôlé, de conserver l’intégrité des données et enfin de favoriser l’innovation.
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